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Pharmacovigilance vétérinaire : quoi de neuf ?

La déclaration des effets indésirables via le dispositif de pharmacovigilance vétérinaire permet une surveillance continue des risques et des bénéfices des médicaments après leur mise sur le marché. L’efficacité de ce dispositif repose sur les déclarations spontanées des vétérinaires, des pharmaciens ou encore des propriétaires d’animaux. Quel que soit le circuit de transmission, ces déclarations sont ensuite évaluées par l’ANMV au sein de l’Anses ou par le Centre de pharmacovigilance vétérinaire de Lyon (CPVL). Cette évaluation peut, selon les cas, conduire à l’ajout d’une précaution d’emploi dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP), ou même au retrait de l’Autorisation de Mise sur le Marché.

 

Que faut-il déclarer ?

Peuvent être déclarés :

  • les effets indésirables sur les animaux suite à l’administration d’un médicament vétérinaire ou d’un médicament à usage humain dans le cadre de la cascade (article L.5143-4 du code de la santé publique),
  • les effets indésirables sur les êtres humains suite à l’exposition à un médicament vétérinaire,
  • les suspicions de manque d’efficacité d’un médicament vétérinaire,
  • les problèmes de temps d’attente et de résidus de médicament vétérinaire dans les aliments,
  • les problèmes environnementaux liés à un médicament vétérinaire.

 

Qui peut déclarer ?

Les effets indésirables chez l’animal peuvent être déclarés par les vétérinaires, par les pharmaciens ou par toute autre personne à titre individuel. Les éleveurs sont donc invités à participer au dispositif de pharmacovigilance !
Les effets indésirables chez l’homme peuvent être déclarés par les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, centres antipoison…) ou les personnes souhaitant soumettre une déclaration à titre individuel.

 

Comment déclarer un effet indésirable chez l’animal ?

Rendez-vous sur le site de l’ANMV (Agence Nationale du Médicament Vétérinaire, ANSES) où vous pourrez télécharger le formulaire de déclaration ou même tout simplement télédéclarer l’effet indésirable observé. Cliquez ici !

 

Quoi de neuf ?

Pour compléter ce dispositif, l’Agence européenne du médicament (EMA) vient de diffuser une note de réflexion pour encourager les laboratoires à s’intéresser de manière proactive aux cas qui ne seraient pas déclarés via le dispositif décrit ci-dessus, mais publiés dans la bibliographie, sur les sites internet, les réseaux sociaux, les forums, la presse et les médias généralistes ou spécialisés…

L’objectif est d’étendre la surveillance des effets indésirables ou manques d’efficacité des spécialités vétérinaires à des sources d’informations plus informelles.

Pour les détails de la note, lire ici !