Un cas de FCO à BTV4 sur un veau de Haute-Savoie
Un cas de FCO de sérotype 4 vient d’être confirmé sur un veau provenant de Haute-Savoie.
Les faits
Un cas de FCO de sérotype 4 a été détecté et confirmé le 6 novembre sur un veau de 15 jours provenant d’une exploitation de Haute-Savoie. L’animal se trouve actuellement dans un atelier d’engraissement situé dans le département de l’Allier.
Le contexte
C’est le premier cas de sérotype 4 détecté en France continentale. L’origine de ce cas est actuellement inconnue, mais la FCO de sérotype 4 sévit actuellement en Corse et en Sardaigne, et est également présente en Italie du Nord. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de la contamination.
Les mesures prises
Afin d’évaluer la situation sanitaire et de limiter la diffusion de la maladie, plusieurs mesures ont d’ores et déjà été prises par les autorités sanitaires (DDPP et DGAl).
Dans l’élevage d’origine du veau situé dans le département de Haute-Savoie
La DDPP 74 a mis l’élevage d’origine du veau sous APMS dès le 3 novembre (dans l’attente de la confirmation). La surveillance a été renforcée et les mouvements des animaux sensibles à la maladie ont été bloqués. La recherche de la FCO a été entreprise sur tous les animaux sensibles de l’exploitation.
Dans le département de l’Allier où le veau est stationné
L’élevage où se trouve actuellement le veau viropositif a été placé sous APMS (surveillance renforcée et blocage des animaux sensibles) depuis le 3 novembre. Un APDI est pris ordonnant l’abattage du veau et une recherche de la maladie dans l’ensemble de cet élevage.
Conformément à la réglementation de l’Union Européenne, des zones de restriction, de protection et de surveillance sont mises en place, respectivement 20, 100 et 150 kms autour du foyer. Une vaccination d’urgence va être déployée autour du foyer afin de circonscrire la maladie, dans l’objectif de l’éradiquer.
Ce cas va être notifié à l’Union européenne et à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) conformément aux réglementations et normes en vigueur. Les autorités vétérinaires italienne et suisse ont d’ores et déjà été informées car le zonage évoqué ci-dessus s’étend sur leurs territoires.
Sources : DGAl et plateforme ESA